Socle F.A.Q


Antenne communication
Bordeaux, le 5 mars 2011

Cette liste de questions/réponses sera progressivement enrichie au fil des échanges qui auront lieu avec les professeurs référents. 

 

Le fil des questions les plus féquentes

 


• Quel est l'objectif de la mise en place du socle commun ?

 

La mise en place du socle commun résulte de la loi d’orientation pour l’avenir de l’école du 23 avril 2005 qui stipule :
« la scolarité obligatoire doit au moins garantir à chaque élève les moyens nécessaires à l’acquisition d’un socle commun constitué d’un ensemble de connaissances et de compétences qu’il est indispensable de maîtriser pour :
- accomplir avec succès sa scolarité,
- poursuivre sa formation,
- construire son avenir personnel et professionnel
- et réussir sa vie en société »
L’objectif est donc d’abord un objectif de formation. La validation du socle en fin de scolarité obligatoire atteste de l’atteinte de cet objectif pour chaque élève.

 

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• Qu'est-ce qu'une compétence ?

 

Une compétence est la capacité à mobiliser des ressources (savoirs et savoir-faire) dans le but de résoudre un problème. Elle est mise en œuvre quand l’élève est placé devant une tâche complexe (nécessitant la mise en place d’une stratégie de résolution) et non devant une tâche simple (reproduction d’une procédure apprise).

 

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• Une compétence peut-elle être considérée comme une accumulation de savoirs et savoir-faire ?

 

Non : une compétence est la capacité à mobiliser des savoirs et savoir-faire dans le but de résoudre un problème.

 

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• Doit-on continuer à travailler des savoirs et des savoir-faire ?

 

Il est bien évident qu'il faut continuer à travailler la technique. Sans elle, impossible de résoudre des problèmes. Mais la formation mathématique des élèves ne saurait s’y réduire, même dans le cadre du socle commun. Il est nécessaire de travailler également des problèmes plus ouverts, moins guidés, permettant à l’élève l'élaboration d'une stratégie de résolution (que celle-ci soit experte ou non). Il faut développer l'autonomie et la prise d'initiative chez nos élèves.

 

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• Ne doit-on faire que des problèmes concrets ?

 

Il existe des problèmes qui ne sont pas issus de la vie courante (dits problèmes concrets) et qui nécessitent malgré tout la mobilisation de compétences dans leurs résolutions. On peut penser, par exemple, à des problèmes issus de la géométrie ou d’autres disciplines.

 

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• Doit-on utiliser, voire élaborer, des grilles détaillées comportant de très nombreux items ?

 

L’utilisation de telles grilles n'est absolument pas une nécessité. Bien souvent, ces grilles sont de longues listes de savoirs et de savoir-faire et ne sont pas adaptées à l’évaluation de compétences. Cela demande par ailleurs beaucoup de travail, surtout si on les utilise pour tous les élèves.
Elles peuvent néanmoins avoir d’autres utilités, comme par exemple avoir une connaissance fine des acquis des élèves en vue de mettre en place des remédiations personnalisées.



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• Quel outil informatique utiliser ?

 

Le livret personnel de compétences doit être renseigné dans l’application « LPC » fonctionnant sous environnement SCONET. L’utilisation complémentaire éventuelle d’autres outils informatiques relève de la liberté des professeurs ou des établissements. Il convient toutefois d’être vigilant quant à des outils qui proposeraient de n’évaluer que des savoirs et des savoir-faire et non des compétences.

 

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• La notation chiffrée va-t-elle disparaitre ?

 

L’abandon de la notation chiffrée n’est absolument pas un objectif de la mise en place du socle commun.

 

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• Quelle articulation LPC/DNB et socle/programme ?

 

Le DNB (diplôme national du brevet) atteste de l’acquisition d’un certain niveau au regard du programme alors que le LPC atteste de l’acquisition du socle commun. Ils ont donc un rôle bien distinct.
Parmi les connaissances et les savoir-faire qui constituent les programmes, certains relèvent du socle, d’autres non. L’acquisition du programme doit rester l’ambition pour tous. L’acquisition du socle est en revanche une nécessité pour tous et constitue la priorité de l’enseignement au collège.

 

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