Programmes au collège : grandes lignes et intentions


Réunion nouveaux programmes 6e
IA-IPR et IEN
Bordeaux, le 5 février 2006

 

Pourquoi de nouveaux programmes ?

Le contexte

o   Sont entrés en vigueur, à la rentrée 2004, de nouveaux programmes en dernière année de cycle 3.

o   Une mise en cohérence des programmes des disciplines scientifiques devenait nécessaire.

Un travail en commission interdisciplinaire a permis l’élaboration d’une introduction commune à l’ensemble des disciplines scientifiques (en particulier, description de la démarche d’investigation) et de thèmes de convergence, objets communs d’étude et sujets d’actualité.

 

Le constat de départ

o   Consensus assez large sur les objectifs et les méthodes :

- développer les capacités de raisonnement : observer, analyser, déduire

- stimuler l’imagination

- habituer l’élève à s’exprimer clairement (oral et écrit)...

- place essentielle faite à la résolution de problèmes et à l’activité de l’élève.

 

o  Les textes précédents présentaient une certaine cohérence:

- adéquation du choix des contenus et des outils étudiés au profil des élèves

- progressivité dans la difficulté des apprentissages

- continuité des contenus tout au long du cursus (calcul numérique, calcul littéral, étude d’une transformation chaque année,…).

 

o  Le volume global des contenus de 4e constitue un obstacle reconnu, d’autant plus que sur le plan des apprentissages, il y a aussi parfois des ruptures fortes (mise en place de la formalisation des raisonnements déductifs).

 

o  La prise en compte des nouveaux programmes de mathématiques de l’école primaire entraîne un certain nombre de mises au point. De même, il convient de mieux identifier les rapports des mathématiques avec les autres disciplines.

 

Quels sont les caractéristiques principales ?

Une réorganisation pour souligner les cohérences et rééquilibrer

o  Passage à quatre rubriques :

Organisation et gestion de données. Fonctions.

Nombres et calculs

Géométrie

Grandeurs et mesures

 

avec pour intentions de :

- mieux affirmer (et repérer) la continuité avec l’école primaire

- revaloriser la place de l’étude de la proportionnalité (rôle organisateur)

- souligner, plus généralement, la place primordiale de la notion de fonction et de la gestion de données (d’autres disciplines les utilisent naturellement depuis la 6e)

- mettre en évidence l’importance des grandeurs, en particulier pour donner du sens aux manipulations sur les nombres et illustrer le fonctionnement d’autres concepts (proportionnalité).

 

o  Recherche d’un meilleur équilibre entre les niveaux

Par exemple, introduction des relatifs en 5e et non en 6e, définition des translations en 3e et non en 4e, quelques aspects géométriques des agrandissements réductions en 4e, transfert de la géométrie analytique de la 3e à la 2e.

Le volume global des contenus est finalement comparable au précédent mais il y a plus d’ambition au niveau de la 5e, voire en 6e (sur le plan de la pratique des raisonnements en particulier) pour alléger les apprentissages en 4e.

 

o  Indication de liens avec le cycle 3 (dans le programme de 6e) et avec les autres disciplines (dans tous les niveaux)

Repérage de corrélations possibles avec les programmes de SVT et de physique, en particulier dans le cadre du travail du groupe sciences, afin de souligner les cohérences externes (ex : grandeurs, puissances, mais surtout gestion de données et proportionnalité)

 

Une réécriture pour clarifier et préciser ce que l’on attend des élèves

o  Une introduction générale pour le collège plus étoffée

Le texte est déjà paru avec le programme de 6e.

Il a pour objectif de préciser la nature de l’enseignement des mathématiques et son organisation. L’organisation de l’apprentissage réaffirme une place centrale pour la résolution de problèmes, une initiation progressive à la démonstration et précise les différents types d’écrits, le travail personnel des élèves et l’évaluation comme instrument de régulation.

 

o  Des compétences davantage détaillées (deuxième colonne)

Il a paru nécessaire de mieux identifier les compétences dans chacune des rubriques car dans le programme précédent, il subsistait de nombreux implicites ; par exemple, à propos de la médiatrice ou de la bissectrice ou à propos du cercle (programme de 6e).

Ainsi, le nombre de compétences affichées peut paraître plus important mais ce n’est pas la réalité.

 

o  Commentaires davantage développés (troisième colonne)

Ils précisent les continuités, font ressortir les nouveautés, en particulier en 6e,    et indiquent aussi les limites de l’étude de chaque notion.

Les commentaires ont été repris, après les remontées de la consultation, quand il y avait des ambiguïtés pouvant conduire à des interprétations différentes (division décimale, valeur approchée).

 

o  Les documents d’accompagnement en projet sur le site Eduscol :

- Liaison école – collège (PDF, 163 Ko)

- Du numérique au littéral (PDF, 447 Ko)

- Proportionnalité, fonctions (PDF, 169 Ko)

- Organisation et gestion de données (PDF, 271 Ko)

- Résolution de problèmes : des procédures personnelles aux procédures expertes

- Evolution des nombres tout au long du collège

- Les différentes formes de calcul

- Le passage du numérique au littéral

- Justification, preuve, démonstration

- Grandeurs et mesures