Perspective

Réciproques, Interdisciplinarité au lycée
n°18, mai 2002
Une activité maths-arts plastiques au lycée

En publiant en 1435 « Elementi di pittura », Leon-Battista Alberti établissait pour la première fois la jonction entre les Arts et les Sciences. Les peintres de la Renaissance allaient alors appliquer les lois mathématiques à la peinture.

En cours d’arts Plastiques, l’étude comparative de « la dernière cène » de Duccio Di Buoninsegna (1308-1311) et de « la profanation de l’hostie » de Paolo Uccelo (1465-1469) permettrait de mesurer cette évolution.

Le professeur de mathématiques y expliquerait pourquoi deux points de fuite sur la ligne d’horizon sont nécessaires pour représenter un carrelage (pour de plus amples informations, vous pouvez consulter sur l’espace Lycée du CNDP le document d’accompagnement de l’option Maths en série L, pages 23 et suivantes).

Il pourrait aussi intervenir dans l’étude d’un mouvement artistique plus récent, l’Optical Art. En précurseurs, Victor Vasarely dès 1952 et Bridget Riley en 1961 (voir ci-contre) utilisaient carrés, cercles et triangles comme « unités plastiques ».

L’Op’Art, par des effets visuels incluant formes géométriques ou oppositions chromatiques, cherche à entraîner le spectateur dans des phénomènes psychophysiologiques forts. Nos courbes et nos pavages (voir le document sur les pavages de Penrose sur notre site) ne relèveraient-ils pas (parfois) de cet Art ?