Épreuve de mathématiques du
baccalauréat général, série S,
à compter de la session 2004
NOR : MENE0300942N
RLR : 544-0a
NOTE DE SERVICE N°2003-070 DU 29-4-2003
MEN
DESCO A3
---------------------------------------------------------------------------
Texte adressé aux rectrices et recteurs
d'académie ; au directeur du service interacadémique
des examens et concours d'Ile-de-France ; aux inspectrices
et inspecteurs pédagogiques régionaux ; aux
proviseures et proviseurs ; aux professeures et professeurs
-------------------------------------------------------------------------
Cette note de service fixe les modalités
de l'épreuve de mathématiques du baccalauréat
général, série scientifique (S). Elle
annule et remplace les notes de service n° 94-209 du 19
juillet 1994 et n° 95-246 du 7 novembre 1995, à
compter de la session 2004 de l'examen.
Épreuve écrite
Durée : 4 heures
Coefficient : 7
Coefficient : 9 pour les candidats ayant choisi cette discipline
comme enseignement de spécialité
Objectifs de l'épreuve
L'épreuve est destinée à
évaluer la façon dont les candidats ont atteint
les grands objectifs de formation mathématique visés
par le programme de la série S :
- acquérir des connaissances et les
organiser ;
- mobiliser des notions, des résultats et des méthodes
utiles dans le cadre de la résolution d'exercices ;
- prendre des initiatives ;
- comprendre et construire un raisonnement ;
- mettre en forme un raisonnement mathématique, une
démonstration.
Nature du sujet
Le sujet comporte de trois à cinq exercices
indépendants les uns des autres, notés chacun
sur 3 à 10 points ; ils abordent une grande variété
de domaines du programme de mathématiques de la série
S.
Le sujet proposé aux candidats ayant
suivi l'enseignement de spécialité diffère
de celui proposé aux candidats ne l'ayant pas suivi
par un de ces exercices, noté sur 5 points. Cet exercice
peut porter sur la totalité du programme (enseignement
obligatoire et spécialité).
Le sujet portera clairement la mention "obligatoire"
ou "spécialité".
Calculatrices et formulaires
La maîtrise de l'usage des calculatrices
est un objectif important pour la formation des élèves.
L'emploi de ce matériel est autorisé, dans les
conditions prévues par la réglementation en
vigueur. Il est ainsi précisé qu'il appartient
aux responsables de l'élaboration des sujets de décider
si l'usage des calculatrices est autorisé ou non lors
de l'épreuve. Ce point doit être précisé
en tête des sujets.
Il n'est pas prévu de formulaire officiel.
En revanche, les concepteurs de sujets pourront inclure certaines
formules dans le corps du sujet ou en annexe en fonction de
la nature des questions.
Recommandations destinées aux concepteurs
de sujets
1) On veillera à garder aux épreuves
une ampleur et une difficulté modérées.
2) Le sujet doit aborder une grande partie
des connaissances envisagées dans le programme. La
restitution organisée de connaissances (comme par exemple
la rédaction d'une démonstration figurant au
programme), l'application directe de résultats ou de
méthodes, l'étude d'une situation conduisant
à choisir un modèle simple, à émettre
une conjecture, à expérimenter, la formulation
d'un raisonnement sont des trames possibles.
3) Si le candidat est amené à
utiliser une calculatrice, il lui sera demandé de situer
ce qui apparaît à l'affichage dans le contexte
de la question posée et de rédiger une réponse
distincte de la simple copie d'écran.
4) Les sujets éviteront de valoriser
des questions (telles la représentation graphique d'une
fonction, la recherche formelle d'une primitive, etc.) dont
la résolution peut n'exiger que la manipulation des
touches d'une calculatrice évoluée.
5) Les notions rencontrées en classe
de première mais non approfondies en terminale doivent
être connues et mobilisables. Elles ne peuvent cependant
constituer un ressort essentiel du sujet.
6) Certains exercices peuvent faire référence
à d'autres disciplines de la série considérée,
mais les connaissances spécifiques requises doivent
être fournies dans l'énoncé.
7) La forme des questions ne doit pas être
source de difficultés supplémentaires. Si des
questionnaires à choix multiple (QCM) sont proposés,
les modalités de notation doivent en être précisées.
Remarques sur la notation
1) Les correcteurs ne manifesteront pas d'exigences
de formulation démesurées, et prêteront
une attention particulière aux démarches engagées,
aux tentatives pertinentes, aux résultats partiels.
2) Les concepteurs de sujets veilleront, dans
l'attendu des questions et les propositions de barème,
à permettre aux correcteurs de prendre réellement
et largement en compte la qualité de la rédaction,
la clarté et la précision des raisonnements,
la cohérence globale des réponses dans l'appréciation
des copies. Les copies satisfaisantes de ce point de vue devront
être valorisées.
3) On saura apprécier le recours à
des tableaux et graphiques pour soutenir une argumentation
ou présenter des résultats, dès lors
qu'un commentaire en précisera clairement la signification.
Épreuve orale de contrôle
Durée : 20 minutes
Temps de préparation : 20 minutes
Coefficient : 7 ou 9 pour les candidats ayant choisi cette
discipline comme enseignement de spécialité
L'épreuve consiste en une interrogation
du candidat, visant à apprécier sa maîtrise
des connaissances de base.
Pour préparer l'entretien, l'examinateur
propose au moins deux questions au candidat, portant sur des
parties différentes du programme. Pour les candidats
n'ayant pas choisi les mathématiques comme enseignement
de spécialité, les questions aborderont exclusivement
le programme de l'enseignement obligatoire. Pour les candidats
ayant choisi les mathématiques comme enseignement de
spécialité, une question abordera le programme
de spécialité, les autres abordant exclusivement
le programme de l'enseignement obligatoire. Le candidat dispose
d'un temps de préparation de vingt minutes et peut,
au cours de l'entretien, s'appuyer sur les notes prises pendant
la préparation.
L'examinateur veillera à faciliter
l'expression du candidat et à lui permettre de mettre
en avant ses connaissances.
Les conditions matérielles (en particulier
la présence d'un tableau), les énoncés
des questions posées, seront adaptés aux modalités
orales de cette épreuve.
L'usage des calculatrices électroniques
est autorisé, dans le cadre de la réglementation
en vigueur. L'examinateur pourra fournir avec les questions
certaines formules jugées nécessaires.
Pour le ministre de la jeunesse, de l'éducation
nationale et de la recherche
et par délégation,
Le directeur de l'enseignement scolaire
Jean-Paul de GAUDEMAR
B.O. n°19 du 8 mai 2003
|