Probabilités – Échantillonnage en classe de Terminale |
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Antenne communication |
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Comment expliquer aux élèves qu’un modèle « normal » puisse s’appliquer à un grand nombre de situations ?
Une étude statistique préalable est souvent à l’origine du choix d’un modèle ( exemple ). Dans un grand nombre de situations, on peut comprendre de manière assez naturelle, que « beaucoup de valeurs si situent autour de la moyenne et que l’on trouve de moins en moins d’individus lorsqu’on s’en écarte. ».
Les élèves de terminale n’auront pas à reconnaître une situation qui relève de la loi normale, contrairement en première où ils doivent acquérir cette compétence concernant la loi binomiale. De fait, dans les exercices, la situation sera « normale » au départ.
Fiche utilisation calculatrice
Intervalle de fluctuation (on connaît et on a un échantillon de taille , on veut savoir si on rejette cet échantillon) |
Intervalle de confiance (on ne connaît pas et on cherche à l'estimer grâce à un échantillon de taille ) |
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2nde |
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Sensibilisation à l'estimation |
1ère |
Avec la loi binomiale Possibilité de faire varier le seuil afin d'en comprendre le sens |
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Tale |
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Au niveau de confiance 95 % |
La fréquence de cet échantillon, n’appartient pas à l’intervalle de fluctuation au seuil , et on rejette alors l’hypothèse que cet échantillon soit à l’image de la population avec un risque d’erreur de . Il est alors prudent de rechercher d’autres causes (extérieures) à ce phénomène que le simple « hasard ».
La fréquence de cet échantillon, appartient à l’intervalle de fluctuation au seuil , et alors, on ne peut pas rejeter l’hypothèse que cet échantillon soit à l’image de la population. Dans ce cas, l’échantillon est accepté mais sans argument mathématique réel (juste parce ce qu’on n’a pas trouvé de raison de le rejeter).
Remarque :
On peut faire un parallèle avec un raisonnement par l’absurde : si on suppose qu’une propriété est vraie et, qu’en déroulant un raisonnement, on trouve une contradiction, on pourra en conclure que la supposition de départ était fausse. En revanche, si on ne trouve aucune contradiction, cela ne prouve en aucun cas que la proposition de départ est vraie…
Un intervalle de confiance étant un intervalle de
confiance numérique, il est incorrect de conclure la détermination d’un
intervalle de confiance par une phrase du type :
p a une probabilité de 0.95 d' être dans
car il n’y a
plus d’aléatoire à ce stade. Il est en revanche convenable d’écrire :
« L’intervalle est un intervalle de confiance
de
la proportion inconnue p au niveau de confiance 0,95 . »
Commentaire :
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