Mathématiques en langue étrangère |
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Équipe académique Mathématiques |
Cette présentation a pour but de résumer les principales modalités de l’enseignement des Mathématiques en langue étrangère au niveau de l’Académie de Bordeaux en lien avec les textes nationaux.
Elle s’adresse notamment aux professeurs de DNL (Discipline Non Linguistique), à ceux qui envisagent d’enseigner cette matière (et qui souhaitent notamment se présenter à la certification en langue étrangère), et plus généralement aux personnes qui veulent avoir une vision globale d’un tel enseignement.
Les liens ci-dessous permettront aux intéressés de trouver les documents nationaux règlementant les sections européennes.
Généralités sur les sections européennes et les DNL :
http://eduscol.education.fr/cid46517/sections-europeennes-ou-de-langues-orientales-selo.html
Evaluation spécifique au baccalauréat :
http://www.education.gouv.fr/bo/2003/42/MENE0302456N.htm
Précisions sur les modalités d’enseignement, le recrutement des professeurs et l’examen:
Portfolio de compétences acquises dans le cadre de l'enseignement des mathématiques en langue xxxx
2) Objectifs harmonisés en section européenne avec DNL Maths
« La mise en place des SELO (Sections Européennes ou de Langues Orientales) a comme objectif de renforcer les compétences linguistiques des élèves par une utilisation transdisciplinaire de la langue »
Ne pas mettre trop de formalisme dans les problèmes posés au départ
Questions accessibles à un maximum d’élèves
Faire reformuler le problème ou les questions posées
Susciter le débat
Prévoir des temps de pause et de récapitulation favorisant l’oral
Exemples de supports en séance
3) Thèmes d’étude : une base commune pour toutes les langues cibles
Thèmes mathématiques exigibles des élèves à l’épreuve d’examen,
toutes séries confondues
Tous les acquis du collège et de seconde
Géométrie analytique, calcul algébrique, statistiques et information chiffrée … (sauf algorithmique et échantillonnage pour l’instant)
Les fonctions : dérivées, étude, exp et ln incluses (seulement la partie commune à toutes les séries : pas d’intégrales, pas de continuité, pas de convexité, pas de trigonométrie)
Les suites (seulement la partie commune à toutes les séries : pas de raisonnement par récurrence par exemple)
Les probabilités discrètes : pas de lois continues, pas d’échantillonnage pour cette année
Remarque importante :
Chaque professeur est libre, en séance, d’étudier des thèmes supplémentaires, non nécessairement exigibles à l’examen:
portant sur d’autres notions mathématiques que celles exigibles à l’examen
Exemple d’activité en séance sur d’autres notions que celles de l’examen
définis par rapport à une problématique :
mathématiques et citoyenneté, mathématiques et économie, optimisation, mathématiques et sciences, mathématiques et histoire, mathématiques et démographie, mathématiques et jeux, mathématiques et technologies, mathématiques et professions, etc.
Exemple d’activité en séance par rapport à une problématique
4) Evolution de l'épreuve de Terminale
Déroulement de l’épreuve
Chaque candidat prépare pendant 20 minutes un sujet, puis propose une solution au tableau pendant 10 minutes. Ensuite il s’entretient pendant 10 minutes avec le jury sur un des thèmes étudiés pendant sa scolarité, puis le cas échéant, sur des thèmes élargis.
Conformément aux textes, chaque candidat se présente à l’examen avec une liste de thèmes suivant le choix des professeurs et/ou de l’élève lui-même.
Nature des sujets de maths
En 2015, deux exercices, chacun sur un thème différent, sont proposés au candidat qui choisit d’en résoudre un des deux.
A partir de 2016, la commission de sélection des sujets décidera, sous l’impulsion des IA-IPR des disciplines, des modalités de passation de cette épreuve spécifique (nature des documents inconnus, choix ou non entre deux exercices…).
Exemples de documents inconnus pour l’épreuve d’examen
La grille d’évaluation de l’épreuve spécifique est commune à toutes les DNL et à toutes les langues cibles :
La note du candidat est mise d’un commun accord par un jury de deux professeurs : un professeur de DNL et un professeur enseignant la langue cible.
Les mathématiques qui interviennent dans l’épreuve sont un support pour les échanges, la langue est le vecteur des échanges. Dans ces deux domaines la perfection n’est pas exigée. En langue, comme en mathématiques, on veillera à ne pas déstabiliser le candidat. Par contre on valorisera sa capacité à tenir compte des remarques des professeurs.
Les exigences par rapport au vocabulaire mathématique devront néanmoins rester raisonnables, le candidat est évalué sur son aisance à argumenter en langue étrangère.
Dans tous les cas, il est souhaitable d’éviter qu’un candidat puisse être pénalisé par le choix des mathématiques en tant que discipline non linguistique, excepté dans les cas patents d’absence de connaissances en DNL et en langue, ou d’une incapacité manifeste à exprimer sa pensée.
6) Certification complémentaire en langue étrangère
Les renseignements sur cette épreuve pour les professeurs désireux d’enseigner une DNL peuvent être recherchés à l’adresse ci-dessous :
http://www.ac-bordeaux.fr/cid79743/certification-complementaire.html
Dans le cas particulier la DNL Maths, la partie II) du document ci-dessous peut être intéressante :